Dans le cadre de la mise en œuvre du programme PADI, plusieurs études ont été menées dans le domaine de la sécurité alimentaire et moyens d’existence. C’est un paquet d’études qui a porté sur plusieurs aspects de la filière riz et l’amélioration de la nutrition des populations. De manière spécifique, elles ont porté sur les mets locaux, sur l’analyse de la valeur nutritive du riz, d’une part, et une étude diagnostic des filières riz et cultures maraichères, l’analyse des textes règlementaires sur l’importation et l’exportation du riz au Burkina Faso, d’autre part. L’objectif de l’atelier du jour est de présenter les résultats des études réalisées, afin de recueillir les observations et les amendements des différents participants, pour prendre en compte les préoccupations, afin d’améliorer la synergie d’action entre les acteurs pour le renforcement de la performance des filières riz et légumes et les besoins des bénéficiaires dans les documents finaux.
Pour le président du conseil régional de la région des Hauts Bassins, Jean Célestin Koussoubé, les résultats de ces différentes études permettront selon lui de mieux saisir la réalité complexe de l’atteinte de la sécurité alimentaire, selon les milieux de résidence et d’habitation et aussi les caractéristiques socioculturelles ou le niveau de vie des ménages. L’ONG partenaire d’ACF, qui elle aussi est orientée dans l’amélioration des conditions de vie des personnes en situation de handicap et de l’ensemble de la population, est aussi engagée dans cette dynamique. La sécurité alimentaire et les moyens d’existence constituent une question préoccupante pour l’épanouissement des populations, partant pour le développement d’une nation. C’est là tout le niveau d’engagement des ONG comme Action Contre la Faim, qui en font leur cheval de bataille. Pour le coordonnateur terrain d’ACF, Cheick Amed KY, il était important de marquer une halte, afin de déceler les forces et les faiblesses des différentes filières dans les différents secteurs d’intervention. Pour le président du conseil régional des Hauts Bassins par ailleurs patron de la cérémonie, Jean Célestin Koussoubé, en plus de l’amélioration nutritionnelle des populations, il sied que l’on pense surtout à la construction des voies d’accès pour l’écoulement des produits. Pour lui l’amélioration du réseau routier évitera aux producteurs d’écouler leurs productions au Mali voisin. « Cet atelier est la preuve de l’engagement de ces ONG à accompagner notre région dans l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle », a-t-il conclu.
En rappel PADI est un programme multisectoriel et inclusif, avec pour principaux domaines d’intervention la sécurité alimentaire, les moyens d’existence, la santé-nutrition, l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la gestion des risques et des catastrophes entre autres. D’une durée de cinq ans, le projet dure la période allant de janvier 2018 au 31 Décembre 2022 et couvre la région des Hauts Bassins (Orodara, N’dorola + CREN CHUSS de Bobo-Dioulasso). Les bénéficiaires du programme sont estimés à 408 308 personnes.